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Mon arrivée à Taïwan
par : Constance MARTEL
Publié le jeudi 8 avril 2010.

Après un très long périple : Paris, Londre, Hong-Kong et enfin Taïpei, soit 30 heures et deux transferts, je fus très chaleureusement accueillie par la famille Lo.


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Avant le départ avec les échanges 2008-09

Mon père d’accueil est directeur de quatre jardins d’enfants, dont un en Chine continentale et j’ai eu la surprise de constater qu’un de ces établissements constituerait ma nouvelle maison. Oui, malgré les échanges "pré-Formose" que j’avais eu avec ma sœur d’accueil désormais exilée en Oregon, j’avais mal interprété la phrase " We live in a kindergarden ".

La stupeur passée, il s’est avéré que ce fut plus qu’un agréable logis. Ma chambre est très vite tombée sous mon règne despotique. Malgré mes bonnes résolutions, la même anarchie c’est aussi vite installée dans mon antre taïwanaise qu’a l’internat de Metz. Fort heureusement pour moi, Tina (ma nouvelle sœur actuellement en échange aux États Unis), avait déjà sapé les efforts maternels pour obtenir une chambre présentable, je pouvais donc y faire mon nid en toute tranquillité.

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Mon grand frère à mon arrivée

L’heure de l’école s’est avérée être la pire révélations : tous les matins, c’est lever à cinq heure quarante cinq suivit de quarante minutes de bus. Petite consolation, Ama (grand’mère en taïwanais) prépare le petit déjeuner pour moi et Didi (mon petit frère). De plus, il m’a fallut parler devant les deux milles élèves que compte "Lio Ho High School". J’ai ensuite eu le droit a des milliers de "Hello" ou "Bonjour" qui me poursuivent encore dans les couloirs plus de six mois après.

L’éducation en soi ne constitue pas non plus une découverte merveilleuse. Bien qu’ayant eu vent de la dureté de l’enseignement asiatique, il n’y a qu’une immersion totale qui puisse permettre de se rendre compte de sa fermeté. Toutefois, ceci n’est pas un pamphlet et il serait déloyal de ne pas lui octroyer des bons points. Rapidement on remarque bien plus de points positifs que négatifs. En effet, ce pays offre tellement de choses qu’il m’est impossible de toutes les énumérer. Il faut vivre cette expérience, avec tous ces aspects, pour s’imprégner de la force et de la beauté de Taïwan. Une fois que l’on est appréciée et acceptée, une fois intégrée on découvre alors la sympathie exceptionnelle de ses habitants.

Durant ce voyage j’ai pu découvrir une nouvelle philosophie, de nouveaux points de vue sur ce qui m’entoure. Ce que j’ai pu apprendre durant ces derniers mois est inoubliable et inédit. Le fait d’avoir pu apprendre et pratiquer le mandarin m’a permis d’avoir davantage confiance en moi. Grâce à mes premiers mois d’apprentissage, j’ai pu assurer suffisamment mes connaissances de la langue de Confucius pour établir des liens plus forts et entretenir par conséquent une relation plus proche avec ma seconde famille d’accueil.

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Les échanges du District 3500

Malgré le fait que mes journées soient bien chargées, je garde bien en tête que tout ce que j’ai pu apprendre et réaliser à Taïwan je le dois à toutes les personnes qui m’ont accompagnées dans ma démarche et qui ont permis ce voyage. Ainsi je tiens à remercier le Rotary International qui met à disposition de jeunes comme moi la puissance de son réseau de club. Un grand merci à Pierre Huriaux et à ses successeurs du District 1790, aux clubs de Dayuan et d’Audun Val d’Alzette.


 

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